Caroline Kahel est tombée très tôt dans la marmite de la fiction. Rêvant de rejoindre Peter Pan dans son Pays Imaginaire ou Alice au Pays des Merveilles, c’est naturellement que ses premières lectures l’entraînent vers les auteurs anglo-saxons, dans un mélange d’aventure et de fantastique. De Stevenson à Mary Shelley, de Bram Stoker à Dickens et Shakespeare, elle dévore, s’évade et s’inspire. Aux images dans sa tête s’ajoutent celles du cinéma. Très tôt, c’est évident, elle a besoin d’écrire ses propres histoires et s’essaye à différents styles avant d’imaginer à son adolescence son personnage fondateur. Blackstone.

Il lui faudra quelques années pour le laisser murir, grandir, prendre confiance et c’est ainsi que naîtront ses premiers romans, dans un style cinématographique. Sans se laisser enfermer dans un seul style, elle aime mêler les influences, associant fantastique, historique, policier, aventure ou romance. La vie n’est pas qu’une seule couleur et la fiction nous permet de peindre un arc-en-ciel, alors pourquoi s’en priver ?